Si l'on envisage de brancher
plus de 32 récepteurs derrière sa console, de
parcourir des distances importantes, de partir dans plusieurs
directions, de mélanger deux sources, d'interfacer des
signaux analogiques, de convertir les trames vers un autre
protocole, etc
l'on aura recours aux appareils suivants :
Le répétiteur :
Cet appareil rafraîchit ou remet en forme les
impulsions d'un signal DMX . Il est intercalé sur le bus,
pour fractionner les longues distances. Il permet aussi l'ajout
de 32 récepteurs supplémentaires. Les terminaisons
sont toujours nécessaires sur les fins de lignes.
Sur de grandes installations en particulier, tous les
appareils n'ont pas forcément leurs masses au même
potentiel, ce peut être la cause de perturbations dans la
transmission des données. Un répétiteur
opto-isolé assure alors une séparation galvanique
entre l'émetteur et les récepteurs, supprimant la
continuité de masses.
Le splitter :
Le splitter est un répétiteur possédants
plusieurs départs. Chaque sortie est indépendante,
les terminaisons sont là, encore nécessaires,
y compris sur les sorties inutilisées. Certains gradateurs
remettent en forme le signal "data" avant de le diriger vers la
sortie de recopie. Il est ainsi possible de repartir ver 32
nouveaux récepteurs.
Le mergeur :
Il permet le mélange deux signaux DMX issus de 2
sources distinctes. Pour chacun des circuits de destination la
valeur la plus haute l'emporte. Seule une partie des adresses
peut être prise en compte. Cet appareil permet de garder
en permanence deux sources dirigées vers une ligne commune
de récepteurs (ex: une console pour les automatisés
et une seconde pour les gradateurs vers un seul départ).
L'unité de backup :
Elle surveille la ligne data et en cas d'absence de signal
(durée typique 1 s) et maintient alors le dernier
état ou selon ses performances génère une
mémoire de restitution ou donne même accès a
quelques paramètres de contrôle.
Le démultiplexeur :
Le démultipleseur permet de convertir les valeurs d'une
série de circuits DMX en autant de tensions ou courants
analogiques, plusieurs protocoles existent 0 à +10 V ; 0
à -10V ; 0 à 370 mA ; 0 à -10 mA ... (Il est
ainsi facile d'y adjoindre des gradateurs à
télécommande analogique).
Le multiplexeur :
Le multiplexeur convertit un ensemble de valeurs analogiques
en un signal numérique multiplexé, dans notre cas le
DMX. (de simples potentiomètres analogiques s'interfacent
facilement avec un ensemble DMX).
Le convertisseur de protocole :
Voilà un appareil qui permet de transcoder les
différents standards des fabricants tel que l' Avab 256 ou
le S20 ADB (numérique multiplexé), le D54 ou AMX 192
(analogique multiplexé)
La télécommande HF :
De façon autonome certains modèle permettent de
générer un signal data et de prendre la main à
distance en remplacement du pupitre afin de gérer quelques
fonctions élémentaires pour une mises en
lumière.
Le testeur DMX :
Un l'instar d'un appareil dédié, un testeur DMX
(espion) se comporte en générateur ou en
récepteur. Il peut générer et lire les valeurs
des 512 canaux, afficher les codes de synchronisation des
trames et leurs durées, tester les câbles,
éditer les start codes
Divers :
Les fabricants proposent aujourd'hui de nombreux appareils
à brancher sur un bus DMX, tel que des relais statiques,
mémoires de restitution, contrôleurs
dédiés, etc...
Schéma de synthèse :
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