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Le DMX 512
Le multiplexage numérique des données
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> Le multiplexage numérique des données

Les données d'un bus DMX 512 sont transmises sous la forme d'une succession d'octets. Un octet est composé de huit bits et peut avoir 256 états pour représenter une valeur d'intensité, de couleur, de position, etc…)

 

Principe :

Le DMX utilise un codage temporel où les informations sont transmises dans un ordre croissant. Un cycle commence par une Initialisation (break + mark after break), puis suit un code indiquant la nature des informations (start-code), le premier octet (start-bit + data + stop-bits), puis les onze bits du circuit 2... Certaines consoles n'ont pas les ressources suffisantes pour transmettre les trames de façon continues et peuvent intercaler un temps de pause précédant les start-bits. Enfin comme il a déjà été dit, il reste tout à fait possible de restreindre le nombre de canaux à transmettre (entre 24 et 512).

 

Structure d'un bloc de données :

Un break (r.a.z.) de 88 µs minimum (durée de deux trames). Il n'y a pas de maximum fixé par la norme mais certains équipements tolèrent mal les durée trop importantes (au delà de 200 ms).

Une impulsion Mark After Break (état de travail) de 8 µs minimum (durée deux bits). Elément mis à jour révision août 1990 pour remplacer m.a.b. 4 µs (1996).

Le start-code indique la nature des informations transmises, null-start pour les données linéaires sur 8 bits : les gradateurs sont donc censés ignorer tout autre start-code parmi les 255 possibles. Les changeurs de couleurs ainsi que de nombreuses consoles et projecteurs automatisés utilisent aussi ce start-code '0', et restent compatibles avec une console dédiée à la commande de gradateurs. Les autres codes sont réservés pour un usage futur mais aujourd'hui certain fabricants tirent profit de cette possibilité afin d'optimiser leurs systèmes.

Les données sont présentées sur le bus de façon sérielle. Un bit a une durée de 4ms avec une tolérance de 2%.

Des temps de repos (idle) peuvent être intercalés entre les paquets de données, caractérisé par état haut de la ligne.

 

 

Composition d'une trame:

Un start-bit, état bas, précède la transmission de l'octet

LSB > MSB : le bit de poids le plus faible jusqu'au bit de poids le plus fort

Deux bits de stop, état haut, après la fin de l'octet

44 ms minimum entre deux trames (rappel : durée 1 bit 3.92 µs min.)

 

 

Limites des temps de transmission :

L'intervalle séparant deux impulsions de Mark (remise à zéro) doit être:

  • d'au moins 1 196 µS (durée de la transmission de 24 circuits)
  • au maximum d'une seconde (temps de repos inclus). En cas d'absence de signal, le récepteur doit maintenir son dernier état au minimum pendant cette durée d'une seconde.

 

Calcul des temps de rafraîchissement théoriques :

Pour 512 circuits on a un rafraîchissement à 44 Hz ; 1 bit = 4 µs ; 11 bits = 44 µs
(break + m.a.b. + start-code + 512 mots) = 22 668 µs ; 1s / 22 668 µs < =>44.1 Hz

Pour 24 circuits on a un rafraîchissement à 836 Hz
(break + m.a.b. + start-code + 24 mots) = 1196 µs ; 1s / 1196 µs < =>836.1 Hz

 

Tableau des durées :

APPELLATIONS DUREE TYPE
(
ms)
DUREE MIN.
(
ms)
DUREE MAX.
(
ms)

break / r.a.s.

88 88 200 *

m.a.b / mark after break

8 8 106
1 bit 4 3.92 4.08

Entre deux r.a.s.

22 668 1 196 106
 
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